Lorsque l’on veut perdre du poids, on a tendance à vouloir appliquer une méthode normalisée, à suivre un programme sans tenir compte de notre propre personnalité ni de nos goûts. C’est l’écueil du régime miracle. C’est pourtant indispensable de se connaître pour créer une manière personnelle de perdre du poids durable et sans frustrations.
Il faut commencer par s’interroger sur ses penchants. Il existe deux grands types de goûts, donc d’affinités : le sucré et le salé.
Seul le sucré peut créer une vraie dépendance. Les zones du cerveau correspondant au plaisir et au réconfort seraient stimulées par la consommation de sucre.
C’est pourquoi l’esprit a pour désir de renouveler cette expérience. On sait que le sucre stimule les récepteurs cérébraux excités habituellement par les stupéfiants.
Cet appétit est d’autant plus difficile à réguler que le corps humain a un besoin fondamental de glucose. Au repos, notre cerveau n’utilise pas moins de 60 % du glucose de notre organisme ! On associe souvent le goût pour le sucré à l’enfance.
Plus tard, les enfants continuent à préférer le sucré ou salé de manière innée et très répandue. L’amour de la nourriture salée, au contraire, s’acquiert. Des expériences montrent que le fait d’habituer un enfant à en consommer conditionne son penchant. Symboliquement, le salé est donc davantage le goût de l’expérimentation.
Coupable ou à la recherche du plaisir ?
Essayez de comprendre votre rapport à la nourriture avant de vous imposer telle ou telle méthode dictatoriale et miraculeuse. Vous gagnerez, c’est sûr, en bien-être et en assurance dès que vous saurez dans quel état d’esprit vous mangez.
Posez-vous un certain nombre de questions.
D’abord, par rapport aux situations dans lesquelles vous vous nourrissez : prenez-vous vos repas assis à une table ou debout dans la cuisine ?
Prenez-vous le temps de vous préparer de bons petits plats ? Invitez-vous beaucoup d’amis à dîner chez vous, ou préférez-vous les plateaux télé recouverts de délicieuses nourritures régressives ?
Mangez-vous parfois sans avoir faim ? Demandez-vous quel type de nourriture vous consommez alors. Il y a fort à parier que les becs sucrés, recherchant plus ou moins le réconfort, auront une attitude tendant vers la culpabilité.
Mais les aliments du « coupable » peuvent aussi être des aliments fractionnés, « préparation culinaire prête à manger » ou de la charcuterie, des aliments prêts à être consommés sur le pouce, c’est-à-dire très transformés, en général gras, salés et/ou sucrés.
Les personnes ayant un rapport « coupable » à la nourriture sont celles qui éprouvent le besoin de lâcher prise par rapport à celle-ci. En revanche, l’hédoniste entretient par définition un rapport de plaisir à la nourriture, lui permettant de doser son alimentation selon ses besoins (sa satiété).
Apprivoisez votre gourmandise
Pour mincir, retrouver une alimentation décomplexée et équilibrée en lâchant prise, il est essentiel de connaître son profil gustatif et de l’apprivoiser. N’espérez pas combattre vos penchants, vous n’en tirerez que frustration, souvent un accès à une consommation démesurée (la tablette de chocolat engloutie sans s’en rendre compte devant la télévision pendant un régime sans sucre est un classique).
S’il ressort de votre diagnostic que vous avez un penchant sucré coupable, acceptez-le. Vous serez davantage à même de contrôler vos envies si vous leur donnez libre cours, en privilégiant la qualité face à la quantité. Ainsi, une bonne sucrerie consommée selon un rituel que vous mettrez un point d’honneur à observer (sur un banc dans un jardin, certes seul mais pas à toute vitesse) répondra pleinement à vos envies, respectera votre profil, et vous en tirerez un bien plus grand bénéfice que d’une viennoiserie industrielle dévorée à la va-vite sur un morceau de trottoir.
Enfin, n’oubliez pas que si vous avez certains goûts, il faut rester curieux et accepter d’essayer sans cesse de nouveaux aliments. La règle idéale, c’est qu’il faut manger de tout. Sans se forcer, il faut trouver dans sa catégorie ce qui nous convient. Si vous êtes un bec sucré et que la vue d’un légume vous ennuie profondément, tournez-vous, par exemple, en hiver, vers les courges et les potimarrons, qui font de délicieuses soupes au goût de châtaigne.
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