Mon client témoigne « je devais me débrouiller tout seul. L’angoisse m’a assaillie. Je ne savais absolument pas comment j’allais y arriver. »
J’étais chargé de projet dans une société. Le travail m’intéressait et je gagnais correctement ma vie. Mais un jour, mon responsable a pris sa retraite et une autre personne lui a succédé. La transformation a été radical. D’une relation ouverte et chaleureuse, avec une charge de travail acceptable, je suis passé à une surcharge de travail et à des relations exécrables. Mon responsable distribuait les missions et les délais sans se soucier de ce que j’avais déjà à faire. Je me suis vite trouvé submergé et je ne parvenais pas à respecter les délais même en emmenant du travail chez moi. J’ai dit à mon responsable qu’il m’était impossible de réaliser cette charge de travail qu’il me confiait. Il a eu l’air surpris et m’a dit que mon organisation devait certainement laisser à désirer. Il me laissait une semaine supplémentaire pour boucler ce que j’avais à faire. Je me suis vraiment demandé comment j’allais faire pour y arriver.
J’ai voulu discuter avec un autre assistant qui était confronté au même problème que moi. Mais il n’a pas souhaité me parler, trop occupé à terminer un rapport. J’ai regardé les choses en face : tout ce que je devais faire me demanderait un mois de travail. C’était impossible. Je suis retourné voir mon responsable. Je lui ai exposé comment je procédais et le temps que cela me demandait. Je lui ai suggéré de prendre un autre collaborateur pour que les délais puissent être respectés. Là, il a enfin compris que je n’y arriverais pas seule. Il a donc réduit ma charge de travail et a fait appel à des indépendants. Cela m’a soulagé. Je suis repartie dans mon bureau, satisfait. Mais trois semaines plus tard, mon responsable, m’a encore une fois confié un projet important. Les délais qu’il m’imposait étaient intenables. Il ne voulait pas, cette fois-ci, faire appel à des intervenants extérieurs. Je devais me débrouiller toute seule. L’angoisse m’a assaillie. Je ne savais absolument pas comment j’allais y arriver. Toutefois, cela faisait trois ans que je travaillais dans cette société et je me sentais performant. Je ne devais pas craindre pour mon poste. Je devais montrer mon professionnalisme. J’ai fait un plan. J’ai établi un calendrier et je me suis rendu compte qu’au vu des délais impartis, je pouvais réaliser une sorte de panorama mais non une étude approfondie. J’ai listé les paramètres que j’allais pouvoir traiter et je suis allée voir de nouveau mon supérieur. Il m’a donné le feu vert et m’a même félicité !
Nous sommes tous anxieux, à des degrés divers. C’est une émotion qui nous maintient, en quelque sorte, en vie. En effet, elle apparaît lorsque nous nous sentons menacés : ce à quoi nous tenons est en danger. Nous pouvons craindre de perdre un emploi ou encore l’être aimé. Lorsque nous ne sommes pas certains de réussir quelque chose, dans n’importe quel domaine, l’anxiété se déclenche. Elle se manifeste par un état d’appréhension et de nervosité. Elle peut engendrer des palpitations, une accélération du pouls, voire de la transpiration.
L’anxiété nous signale que ce que nous voulons garder ou obtenir est important à nos yeux. Sinon nous resterions indifférents. Par exemple, lorsque nous tenons absolument à conserver un emploi, nous pouvons ressentir de l’anxiété. Parce que nous n’en connaissons pas l’issue, que nous ne savons pas si nos efforts vont être récompensés et si nous allons vers le succès ou non. Pour conserver un emploi, notre inquiétude nous pousse à agir différemment. La situation demande alors davantage d’énergie que d’habitude.
A retenir
Les causes de l’anxiété :
L’anxiété repose sur la peur de l’inconnu. C’est parce que nous ne connaissons pas l’avenir que nous sommes inquiets, angoissés, stressés
Il existe toute une palette terminologique liée à l’anxiété.
Les piliers de l’anxiété : Nos expériences inquiètes se rapportent à l’amour, au travail et aux relations.
L’enjeu : Nous craignons de perdre quelque chose qui a de l’importance pour nous.
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