Au fil de ma première publication et des suivantes un peu plus tard, vous allez lire les articles et décrypter les mécanismes qui vous poussent à fumer, en cernant votre profil de fumeur ou fumeuse,
Pourquoi on fume alors qu’on sait que c’est mauvais ?
Les campagnes morbides de santé publique et les mesures gouvernementales, notamment sur le prix des paquets, témoignent d’une prise de conscience générale. Et elles portent leurs fruits !
Pourtant on continue de fumer.
Les jeunes sont aussi concernés. Parmi les adolescents âgés de 15 ans plus de la moitié ont déjà expérimenté le tabac, et environ 2 sur 10 fument chaque jour (Source WHO/EUROPE)
Besoin de faire comme les autres, tout d’abord. On ne naît pas avec l’envie de fumer. Souvent, on commence pour faire comme ses parents, ses copains. D’ailleurs, la première cigarette a souvent mauvais goût et on se force à la prendre, mais elle est un signe social, le moyen d’affirmer son appartenance à un groupe ou de s’en distinguer.
Arrive ensuite le besoin de se donner une allure, un style, de se construire une personnalité. Puis évidemment, le plaisir de fumer !
La nicotine, de la famille des alcaloïdes comme la caféine ou la cocaïne, produit des effets psychoactifs qui apaisent ou exaltent.
Lorsqu’on interroge des fumeurs, ils sont nombreux à déclarer que la cigarette les aide quand ils sont tendus, atténue leur humeur ou leur anxiété, mais améliore aussi leur concentration et leur permet d’échapper à l’ennui. Ce plaisir devient vite addictif et explique pourquoi on continue de fumer.
En période de stress
Par exemple, le corps libère de l’adrénaline, ce qui entraîne la sécrétion de sucres. Ces sucres déclenchent l’envie de fumer. Le cercle infernal est enclenché ! Fumer une cigarette, une autre et encore une autre est donc une dépendance. Cette dépendance physique, psychologique et comportementale explique la grande difficulté à y échapper, même lorsqu’on sait qu’on a tout faux. Sous l’effet de la nicotine, notre cerveau sécrète des endorphines, les hormones du bien-être. L’envie de fumer est alors irrépressible. La cigarette fait du bien, elle devient un doudou.
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